Françoise Pétrovitch assise sur la rampe extérieure de la villa Savoye

Habiter la villa, carte blanche à l'artiste plasticienne Françoise Pétrovitch

Exposition passée

Découvrez le regard de l'artiste dans une villa peuplée d'œuvres variées et de présences animales et humaines. Une véritable « promenade picturale » !

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Présentation

Habiter la villa

La « machine à habiter » qu’est la villa Savoye selon les termes de son architecte, aussi considérée comme l’un des fleurons du Mouvement moderne, est un exemple remarquable de la Polychromie architecturale conçue par Le Corbusier, soit la stratégie de mise en relation des couleurs avec les espaces. 
L'artiste Françoise Petrovitch réinvestie ce manifeste de la modernité, après son passage en 2020. Son travail est nourri par l’évocation de la personnalité d’Eugénie Savoye, commanditaire de la villa en 1928, et par un dialogue avec les recherches chromatiques de Le Corbusier suite à la remise en peinture des intérieurs en 2022.
Ajustant les dimensions des œuvres au format des espaces et employant la gamme des couleurs Salubra, Françoise Petrovitch prolonge le geste de l’architecte et ravive la présence des habitants de la maison : toile au bouquet dans l’entrée, bronze du garçon à la poupée dans la salle de bain, lavis étendu dans le grand salon… les créations de l’artiste repeuple en délicatesse et par touches, « Les Heures claires » d’Eugénie Savoye.

Biographie de l'artiste

Françoise Petrovitch est une artiste plasticienne française, de renommée internationale qui fait valoir de nombreuses disciplines à travers son travail, de la peinture à la sculpture en passant par le dessin. Elle déploie une esthétique intime et immersive dans ses œuvres où se côtoient enfants, adolescents et animaux. Ses réalisations tendent à nous faire avancer dans un parcours logé dans un « entre-deux », à la fois familier et déviant.


J'ai eu envie d'habiter cette maison comme madame Savoye. [...] Je voulais quelque chose de très quotidien, des objets posés avec légèreté. Je ne voulais rien d'ostentatoire, qui coupe l'architecture.


Envie d’un aperçu de son travail ? Rendez-vous sur Instagram ou retrouvez l'artiste au Musée de la vie Romantique, jusqu'au 10 septembre pour son exposition « Aimer. Rompre »

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